Intervenant à cette occasion, le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj, a souligné que le texte permettra d’officialiser la langue amazighe dans tous les domaines prioritaires de la vie publique et de l’intégrer dans les secteurs de l’enseignement, de la législation et l’action parlementaire, les médias et la communication, ainsi que dans les différents domaines liés à la création artistique et culturelle.
Le projet de loi vise à renforcer les compétences des ressources humaines des secteurs privé et public en matière de communication en amazigh avec les usagers, à promouvoir les recherches scientifiques en lien avec le développement de cette langue tout en encourageant les créations, les productions et les festivals ayant l’amazigh comme langue d’expression, a expliqué le ministre, cité dans un communiqué.
Il s’agit aussi de consolider l’intégration de la culture et des expressions artistiques amazighes dans les programmes de la formation culturelle et artistique des établissements spécialisés, qu’ils soient publics ou privés.
Selon M. Laaraj, ce projet de loi prévu par l’article 5 de la Constitution s’inscrit dans une perspective d’ancrage des valeurs de cohésion et de solidarité nationale à travers la préservation de cette langue et du patrimoine culturel et civilisationnel amazigh.