"Abou Firas al-Souri, son fils et au moins 20 jihadistes d’Al-Nosra, de Jound al-Aqsa ainsi que des jihadistes ouzbeks, ont été tués dans des frappes sur des positions dans la province d’Idleb", a indiqué le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, précisant que parmi les morts figuraient sept autres responsables.
Il a ajouté qu’il pourrait s’agir de frappes russes ou de l’armée de l’air syrienne.
Abou Firas al-Souri (le Syrien), de son vrai nom Radwane Nammous, avait combattu contre les Soviétiques en Afghanistan où il avait rencontré Oussama Ben Laden et Abdallah Azzam, père fondateur du jihad international, avant de rentrer en Syrie avec le début de la révolte en 2011, rapportent des partisans d’Al-Qaïda sur Twitter.
D’après l’Observatoire, qui dispose d’un large réseau d’informateurs à travers la Syrie, "Abou Firas al-Souri était en réunion avec d’autres jihadistes importants dans un siège d’Al-Nosra à Kafar Jales, au nord-est de la ville d’Idleb, lorsqu’ils ont été visés par les raids".
Deux autres sièges d’Al-Nosra et Jound al-Aqsa, groupe jihadiste allié, dans le nord de la province d’Idleb ont également été visés, selon M. Abdel Rahmane, précisant que de nombreux blessés se trouvaient dans un état grave.
Ces frappes interviennent deux jours après la prise par Al-Nosra de la localité d’al-Eis dans la province d’Alep, limitrophe de celle d’Idleb et dans laquelle au moins 12 membres du Hezbollah chiite libanais, allié du régime, ont été tués.
La province d’Idleb est aux mains d’Al-Nosra et de ses alliés depuis 2015.
Les jihadistes d’Al-Nosra comme ceux du groupe ultraradical Etat islamique sont exclus de la trêve partielle entre régime et rebelles respectée globalement depuis le 27 février.
Ils sont visés aussi bien par le régime, les Russes et la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis.