Ce taux n’affectera pas environ 60% des exportations malaisiennes vers les États-Unis (200 milliards de ringgits, soit 47,3 milliards de dollars américains), notamment les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques, qui conservent leur statut de zéro tarif.
Conclu en marge du 47e sommet de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN), l’accord comprend des dispositions sur l’approvisionnement en minéraux critiques, notamment les terres rares, un enjeu stratégique dans les relations commerciales sino-américaines.
Le protocole d’accord prévoit que Kuala Lumpur facilite l’accès aux terres rares, dont la Malaisie possède des gisements estimés à 1 billion de ringgits (236 milliards USD). Actuellement, le pays asiatique exporte son minerai brut vers la Chine, faute de technologies de traitement.
« Nous vivons dans un monde où disposer de ces minéraux critiques est important pour notre industrie, notre technologie et notre économie », a déclaré Jamieson Greer, représentant américain au Commerce, soulignant l’importance de « chaînes d’approvisionnement fluides » entre partenaires.
Depuis le début des négociations entre Washington et Kuala Lumpur en avril, la Malaisie a augmenté ses achats de gaz américain et renforcé les contrôles sur le « blanchiment d’origine » des puces d’intelligence artificielle (IA) pour limiter le contournement des sanctions visant la Chine.
