Une épidémie de chikungunya a touché plus de 7.700 personnes dans le sud de la Chine, selon un article de l’Association chinoise pour la science et la technologie, relayé par les médias chinois.
Le chikungunya, transmis par les moustiques tigres (Aedes), provoque une fièvre et des douleurs articulaires similaires à celles de la dengue. Les jeunes enfants, les personnes âgées et celles souffrant de pathologies préexistantes en sont les plus vulnérables.
L’épidémie se concentre principalement dans la ville industrielle de Foshan (province du Guangdong), où les patients doivent être hospitalisés pendant une semaine.
Une quarantaine à domicile de deux semaines, initialement imposée, a été abandonnée étant donné que le virus ne se transmet pas entre humains.
Les fortes pluies ayant entraîné l’accumulation d’eaux stagnantes, associées à des températures élevées, ont aggravé la situation. Les inondations résultant de ces précipitations ont, par ailleurs, causé la mort d’au moins cinq personnes dans le Guangdong le week-end dernier.
Les autorités ont mis en place une série de mesures préventives pour contrer la propagation du virus, dont des pulvérisations de désinfectant dans les rues, les zones résidentielles et les chantiers de construction, l’utilisation de drones pour localiser les sites de reproduction des moustiques, ainsi que des amendes pouvant atteindre 10.000 yuans (1.400 dollars) pour les personnes ne vidant pas les récipients d’eau stagnante.
Des méthodes alternatives sont également testées, notamment l’introduction de poissons consommateurs de larves de moustiques pour éliminer les insectes porteurs du virus.
