‘’L’ambassadeur du Sénégal en Tunisie a été instruite de mettre en place une cellule de crise pour assurer la protection de nos ressortissants et de leurs biens’’, souligne le ministère sénégalais des Affaires étrangères dans un communiqué.
La communauté subsaharienne établie en Tunisie vit sous la psychose de violences, d’arrestations et de persécutions à la suite d’une sortie de chef de l’Etat tunisien Kaïs Saïed accusant les ressortissants africains en situation irrégulière d’être à l’origine de la hausse de criminalité.
Le ministère sénégalais des Affaires étrangères dit « suivre de près la situation qui prévaut en Tunisie », relativement aux migrants d’origine subsaharienne.
Il rappelle l’attachement particulier du Sénégal à la sécurité et à la sûreté des communautés sénégalaises partout où elles résident et en toute circonstance.
Le ministère assure en outre « être en contact avec les responsables des associations sénégalaises en Tunisie tout en appelant les ressortissants sénégalais au calme et à la sérénité », selon le communiqué.
Mardi, le président tunisien Kais Saied a prôné des « mesures urgentes » pour mettre fin et « au plus vite » au phénomène de l’afflux massif de migrants irréguliers de l’Afrique subsaharienne vers la Tunisie.
Cité dans un communiqué de la présidence tunisienne, Saied qui présidait une réunion du Conseil de la sécurité nationale, a souligné que cette situation est « loin d’être normale », d’autant plus que les foules de migrants irréguliers en provenance d’Afrique subsaharienne continuent d’affluer vers la Tunisie.