"Cette première année de quinquennat est un échec avec la plus forte baisse de pouvoir d’achat depuis six ans, la même augmentation de dépense publique que sous François Hollande, une hausse des emplois publics, la plus mauvaise croissance de toute l’Europe, le record historique d’entrée de migrants, la dégradation continue de l’autorité et l’inaction face à l’islamisme", a énuméré M. Wauquiez dans cet entretien mis en ligne vendredi soir.
"Si on continue sur ce rythme, Emmanuel Macron conduit la France dans le mur, et tout cela peut très mal finir", a poursuivi le patron de LR, qui effectue sa rentrée politique dimanche en Haute-Loire.
Pour M. Wauquiez, la baisse de la dépense publique est "le sujet fondamental de la rentrée". "Il n’y a aucune lutte contre le gaspillage de l’argent public, et par conséquent aucune baisse des impôts", a-t-il estimé.
"Il faut rendre l’argent aux Français ( ?) La France, avec les décisions d’Emmanuel Macron, notamment sur la CSG, a maintenant le record des prélèvements obligatoires en Europe. Jamais les classes moyennes n’ont autant payé. Quel en est le résultat ? On a étouffé la croissance", a développé le président d’Auvergne-Rhône-Alpes.
Interrogé sur Valérie Pécresse, qui effectuait sa rentrée politique avec son mouvement Libres ! vendredi en Corrèze, et sur Xavier Bertrand, qui a quitté LR après son élection à la présidence du parti, M. Wauquiez a expliqué avoir fait "un choix différent à deux niveaux".
"Comme beaucoup, j’aurais pu créer ma petite écurie au moment de la débâcle électorale de 2017. J’ai fait le choix de consacrer mon énergie au collectif et à la reconstruction de notre famille politique".
"La deuxième différence, c’est l’évolution des discours de ceux qui avaient pour Macron le regard de Chimène. Aujourd’hui, ils durcissent le ton pour s’adapter à la courbe des sondages. Moi, je n’ai pas changé. Ce que je dis aujourd’hui, je le disais il y a un an", poursuit M. Wauquiez.
Enfin, sur l’Europe, "j’ai clairement réaffirmé notre engagement européen, ce qui ne permet pas le maintien de certaines postures ou alibis", a dit le président de LR.