« Des hommes armés non identifiés ont enlevé le 2 août M. Fraitis et un de ses collègues, après qu’il a visité les locaux du Gouvernement d’unité nationale (GNU) à Tripoli », a fait savoir la MANUL dans un communiqué.
Tout en se disant « profondément préoccupée » par ce rapt, la même source a relevé que le sort et l’endroit où se trouvent M. Fraisis et son collègue restent inconnus.
La mission onusienne s’est déclarée « préoccupée » par le fait « que des individus ayant assumé des rôles d’appui à la transition démocratique en Libye et aux institutions de l’Etat soient ciblés de cette manière », mettant en garde contre des « graves conséquences » de cet enlèvement sur « le processus de paix et de réconciliation » en cours.
Un accord de cessez-le-feu avait été conclu en octobre 2020 entre les camps rivaux dans l’est et l’ouest de la Libye. Un gouvernement unifié et transitoire a été formé dans la foulée sous l’égide de l’ONU, pour mener le pays à des élections législatives et présidentielle prévues en décembre. Le gouvernement est installé dans la capitale Tripoli (ouest).
Malgré les progrès enregistrés sur le plan politique et la fin des combats, la situation sécuritaire reste précaire, notamment dans l’est du pays.
En juin, un représentant du Croissant-Rouge en Libye avait été enlevé par des inconnus dans l’Est du pays, région contrôlée de facto par le maréchal Khalifa Haftar.