Les attentats, commis à l’aide de 16 voitures piégées, huit bombes et des tirs au mortier, ont ciblé sept zones différentes de Baghdad où 22 personnes ont été tuées, ainsi que plusieurs villes des provinces de Salaheddine Ninive et Kirkouk (nord), Diyala et Babylone (centre), selon une source au ministère de l’Intérieur et des responsables de sécurité.
"L’organisation terroriste Al Qaïda tente de faire passer le message à ses partisans qu’elle est toujours active sur le sol irakien et qu’elle a la capacité de frapper dans la capitale et les autres villes", note le ministère de l’Intérieur.
Cette nouvelle vague de violences, la plus meurtrière depuis le 14 janvier, vise à faire échouer le sommet de la Ligue arabe, prévu le 29 mars à Bagdad, estime, dans un communiqué, le président du Parlement, Oussama Al Noujaifi.