Dans les Echos, à paraître jeudi, le candidat du Front de gauche, qui espère arriver troisième au soir du premier tour de la présidentielle, explique avoir besoin "de la défaite de Nicolas Sarkozy pour continuer à avancer".
Invité sur TF1, François Hollande a souligné qu’il ne briguait pas seulement l’Elysée pour battre le président sortant, mais pour changer le pays. "Je suis candidat non pas simplement pour sortir Nicolas Sarkozy, comme le dit Jean-Luc Mélenchon, je suis candidat pour permettre un changement en France", a-t-il dit.
François Hollande a répété qu’il écouterait "les messages" des Français entre les deux tours mais "qu’il ne négocierait pas", car ce n’est pas dans "la logique de l’élection présidentielle".
Jean-Luc Mélenchon, qui avait déjà pris acte du fait que le candidat socialiste n’entendait pas négocier son programme, écarte toujours toute participation à un gouvernement de François Hollande.
"Mon intention est que nous soyons au pouvoir dans dix ans. Si Nicolas Sarkozy perd l’élection, la brèche est ouverte en Europe. Nicolas Sarkozy est une proie plus tendre pour la finance internationale que ne l’est François Hollande", dit-il dans son interview aux Echos.