Ce retrait devrait être achevé d’ici à mardi, a précisé dans ce communiqué le chef de la mission d’observation des Nations unies déployée à Hodeida, l’ancien général danois Michael Lollesgaard.
Selon l’ex-officier, les Houthis se sont engagés à se retirer non seulement du port de Hodeida, par lequel transite la majeure partie de l’aide humanitaire internationale arrivant au Yémen, mais également des ports de Saleef et Ras Issa.
Alors que la mission d’observation de l’ONU doit comprendre à terme 75 observateurs, seuls une quinzaine d’entre eux est opérationnelle. Près d’une cinquantaine d’observateurs supplémentaires attendaient toujours cette semaine un visa des Houthis pour se rendre sur le terrain, selon une source diplomatique.
Depuis décembre, les affrontements dans la région de Hodeida ont considérablement baissé d’intensité, selon d’autres diplomates. Egalement prévu dans les accords conclus en décembre en Suède, le retrait des combattants des ports de l’ouest du Yémen, qui ne s’était jamais concrétisé malgré plusieurs affirmations positives de l’ONU assurant qu’il était imminent.
Le conflit au Yémen entre le gouvernement soutenu depuis 2015 par une coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite, et les rebelles Houthis, a fait des dizaines de milliers de morts, dont de nombreux civils, selon diverses organisations humanitaires.
Environ 3,3 millions de personnes sont toujours déplacées et 24,1 millions, soit plus des deux tiers de la population, ont besoin d’assistance, selon l’ONU.