Ce déplacement, son premier depuis que la Crimée a été officiellement annexée à la Fédération de Russie, le 18 mars, est hautement symbolique au moment où l’Est ukrainien s’enfonce dans la crise.
Les rumeurs qui avaient couru dans la semaine sur cette visite avaient suscité des critiques à l’Ouest, Angela Merkel, la chancelière allemande, jugeant notamment qu’organiser un défilé militaire en Crimée, "dans une zone de conflit", était "une honte".