La manifestation, devait initialement se tenir le 27 mars dernier, mais avait été reportée à la demande du ministre de l’Intérieur Jan Jambon et du maire de Bruxelles Yvan Mayeur en raison d’"une possible menace".
Selon les organisateurs, cette marche, appuyée par de nombreuses organisations et associations, vise à exprimer "l’unité de la population dans sa diversité et à remettre en avant l’envie de vivre ensemble". "Les citoyens belges ont besoin de se rassembler, de s’unir, pour pouvoir avancer. Les derniers évènements ont, par ailleurs, montré que lorsque la démocratie est absente, les extrêmes prennent sa place", a affirmé la même source, en référence aux 400 personnes de l’extrême droite qui avaient envahi la place de la Bourse, au centre de Bruxelles, il y a plusieurs jours.
"Ce moment partagé sera aussi l’occasion de condamner ces attaques cruelles et notre aversion de la terreur. Nous avons le droit de vivre, d’habiter et de travailler en sécurité. Il est temps maintenant de tirer les leçons de ces événements", peut-on lire dans l’annonce de l’évènement.