"Le comportement de François Fillon, c’est l’histoire d’un mauvais perdant qui vient donner maintenant des leçons de morale sans jamais se les appliquer a lui-même", a fustigé Jean-François Copé au micro d’Europe 1. "Il espérait une victoire très facile depuis le début, comme le montraient les sondages, et en plus de cela ses lieutenants, pour la lui garantir quoi qu’il arrive, ont fait les choses pour organiser des votes conformes à ses souhaits dans certains endroits", a-t-il ajouté. "François Fillon sait pertinemment qu’il y a eu des fraudes (…) de son cô té", a-t-il encore accusé.
"Nous sommes dans un état de droit (…), s’il faut aller au bout de la logique, à ce moment-là, il faut aller devant la justice comme il l’a évoqué", a poursuivi Jean-François Copé.
Il a en revanche clairement rejeté l’idée d’une médiation d’Alain Jupé, que réclame le camp Fillon. "Ce n’est pas à la bonne convenance de celui qui a perdu que l’on va décider de mettre à la place le président que souhaite celui qui a perdu", a-t-il répondu, dénonçant "un coup politique, pour ne pas dire un putsch". "C’est un problème de droit", a-t-il insisté, et pour éventuellement refaire l’élection "il faut passer par un juge".
Affirmant que Nicolas Sarkozy l’a félicité pour son élection, Jean-François Copé a conclu en dénonçant une affaire "désolante" et "lamentable".