Le gouvernement irakien exprime ses craintes face à une éventuelle ingérence étrangère dans la crise intérieure syrienne. Il se prononce contre l’internationalisation de la crise et l’adoption de sanctions économiques contre la Syrie, selon la déclaration du porte-parole du Conseil des ministres irakien Ali al-Dabbagh.
L’Irak soutient l’initiative arabe pour le règlement de la crise syrienne et reconnaît le droit du peuple syrien à créer un régime démocratique tout en indiquant que "les mécanismes de réalisation de l’initiative approuvés par la Ligue arabe ne permettent pas d’atteindre ces objectifs".
Le ministre irakien des Affaires étrangères Hoshiyar Zebari a qualifié lundi de "violentes" les sanctions économiques que la Ligue arabe entend imposer à la Syrie.
Le 12 novembre, la Ligue arabe a suspendu la Syrie de ses rangs pour avoir violé le plan arabe de sortie de crise. Ce plan prévoyait plusieurs mesures destinées à "arrêter la violence dans le pays, ainsi qu’à prévenir une ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie". La Ligue arabe a également appelé ses membres à rappeler leurs ambassadeurs de Damas, et a menacé le régime syrien de sanctions politiques et économiques.