Suède : un ancien ministre épinglé pour ses frasques nocturnes

Anders Borg, ancien ministre des Finances suédois, a dû démissionner samedi 5 août d’un grand groupe après les révélations de la presse sur sa soirée d’ivresse.

Son mea culpa est resté lettre morte. Anders Borg, un ancien ministre des Finances suédois et figure de premier plan dans son pays, a dû démissionner samedi 5 août de la vice-présidence d’un grand groupe après les révélations de la presse sur ses tribulations nocturnes : il aurait insulté des convives et montré son sexe lors d’une fête familiale. Les médias ont très largement rapporté divers témoignages anonymes sur son comportement déplacé.

Anders Borg, l’homme à la boucle d’oreille, figure centrale du gouvernement de centre-droit de 2006 à 2014, a reconnu sur Facebook s’être comporté "de manière désagréable" lors d’une fête. Il s’est excusé. "Avec cette énorme attention des médias, je choisis de quitter mon poste de vice-président du conseil d’administration de Kinnevik et de membre du conseil de Bima, par respect pour ces entreprises", a-t-il également écrit.

"Je ne bois pas plus qu’un autre"

Une plainte a été déposée, mais "les informations sont vagues", a expliqué un porte-parole de la police à la radio publique SR. Une enquête préliminaire, pour harcèlement et insultes, est en cours. Retiré de la vie politique, Anders Borg, qui n’est pour l’instant soupçonné d’aucun délit, a confié sur le réseau social ne pas se souvenir de la soirée. "Je ne bois pas plus qu’un autre, mais j’ai subi énormément de pressions ces derniers mois", a-t-il souligné.

Selon sa biographie sur Facebook, l’ancien ministre des Finances est également conseiller du groupe Citi et au sein du Forum économique mondial, engagements dont il n’a pas annoncé se séparer. La Suède est particulièrement vigilante face au comportement de ses élites. En 2016, une ministre suédoise de 29 ans vue comme l’avenir du parti social-démocrate, Aida Hadzialic, avait démissionné après avoir été prise en flagrant délit de conduite en état d’ivresse.

Avec AFP

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