Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a condamné les combats qui se poursuivent malgré l’annonce d’un accord de cessez-le-feu, ce qui, selon lui, entravent l’acheminement de l’aide humanitaire.
« L’échec des forces armées soudanaises et des forces de soutien rapide à respecter le cessez-le-feu ne fait qu’aggraver notre inquiétude quant au fait que le peuple soudanais sera à nouveau confronté à un conflit prolongé et à des souffrances généralisées », a souligné Sullivan dans un communiqué.
Les États-Unis imposent des sanctions économiques et des restrictions de visa, a indiqué le haut responsable américain.
« Ces mesures visent à tenir pour responsables ceux qui ont sapé la paix, la sécurité et la stabilité du Soudan », a ajouté Sullivan.
« Le peuple soudanais n’a pas voulu cette guerre. Les États-Unis continueront de le soutenir », a-t-il ajouté.
« Nous continuerons à soutenir leur demande légitime d’une transition vers la démocratie. Et en travaillant avec nos partenaires, nous continuerons à tenir les parties belligérantes responsables de leur violence inadmissible et de leur défi à la volonté du peuple », a-t-il affirmé.
Les combats entre les forces armées soudanaises et les forces de soutien rapide au Soudan ont fait des centaines de morts et poussé des milliers de personnes à fuir le pays.
Fin avril, les États-Unis ont établi un pont aérien pour évacuer le personnel de leur ambassade dans la capitale soudanaise Khartoum.