"Mon point de vue est qu’il ne s’agit pas d’avoir une solution uniquement militaire au nord du Mali", a déclaré le général Ham.
Si la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) "estime qu’il y a un rôle militaire qui doit être joué pour résoudre la crise au Nord-Mali, ce rôle doit être également accompagné par un rô e politique", a-t-il dit après un entretien avec le chef de l’Etat burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao dans cette crise.
La Cédéao se dit prête à déployer une force de quelque 3.300 militaires au Mali pour aider l’armée malienne à sécuriser les institutions de transition au Sud et à reconquérir le Nord, occupé par des islamistes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), mais les contours d’une telle opération restent flous.