"Je veux la liberté, je ne serai pas le Martine Aubry de droite", a déclaré l’ancien président de la République, à propos de l’ancienne ministre de l’Emploi qui avait instauré les 35 heures en 2000.
"On va pas être des obsédés des 39 heures, chaque entreprise pourra choisir la durée hebdomadaire de son travail librement à deux conditions: la première c’est que si c’est 37 heures, c’est 37 heures payées 37, et la deuxième c’est que ça se fasse par (…) un référendum dans l’entreprise."
"Les heures supplémentaires défiscalisées que je confirme commenceront à partir du moment où on aura défini la durée hebdomadaire du travail, entreprise par entreprise", a-t-il encore martelé.
A son arrivée au pouvoir en 2007, Nicolas Sarkozy n’a pas supprimé les 35 heures. La loi d’août 2008 a maintenu la durée légale des 35 heures mais a donné beaucoup de latitude aux entreprises pour augmenter et organiser le temps de travail, sous réserve d’accord avec les syndicats ou représentants du personnel.
Promettant aux salariés de "travailler plus pour gagner plus", Nicolas Sarkozy avait exonéré les heures supplémentaires de cotisations sociales et d’impôts, pour inciter entreprises et salariés à y recourir, ce que la gauche a supprimé en 2012.
En mai 2008, il avait exclu "définitivement" la suppression de la durée hebdomadaire du travail. "Il y aura toujours une durée hebdomadaire du travail en France et elle sera de 35 heures. En revanche, ce que je souhaite, c’est qu’on supprime tous les verrous qui empêchaient les Français de travailler"", avait-il déclaré le 27 mai 2008 sur RTL.
Source AFP