Roselyne Bachelot pas sûre de revoter Sarkozy

Roselyne Bachelot pas sûre de revoter Sarkozy
L’ancienne ministre UMP Roselyne Bachelot a déclaré aujourd’hui qu’elle revoterait pour Nicolas Sarkozy si c’était celui qu’elle a "connu au début de son mandat" mais qu’elle ne le choisirait pas si c’était celui "de la seconde partie de sa campagne présidentielle de 2012".

Interrogée, lors de l’émission "Tous politiques" France Inter/AFP/Le Monde, sur le souhait de 64% des sympathisants de voir Nicolas Sarkozy se présenter à l’élection présidentielle de 2017, selon l’Ifop, elle a répondu qu’elle verrait "s’il se présente, et surtout sur quel programme il se présente" lors des primaires à l’UMP de 2016. "Moi, si c’est le Sarkozy que j’ai connu au début de son mandat, avec lequel j’ai mené la politique sociale extraordinaire qu’il a menée, le RSA, l’augmentation des minima sociaux, je revote Sarkozy; si c’est le Sarkozy de la seconde partie de sa campagne présidentielle de 2012 je ne le choisirai pas", a-t-elle expliqué.

Mme Bachelot, qui a siégé dans la commission Jospin sur la rénovation de la vie publique, a vivement répliqué à Jean-François Copé qui estimait dans le Journal du Dimanche qu’elle était "de gauche" et que le rapport Jospin avait été écrit "sous la dictée de François Hollande".

L’ancienne ministre, qui soutient François Fillon pour la présidence de l’UMP, voit dans la réaction de Jean-François Copé un exemple de son "discours clivant". "Quel mépris pour douze professeurs et magistrats, Lionel Jospin et moi-même!", s’est-elle exclamée. "Je suis contre le cumul des mandats, 90% des électeurs de l’UMP sont contre, ils sont de gauche? Je suis pour l’instillation d’une dose de proportionnelle, Edouard Balladur et Alain Juppé sont pour, ils sont de gauche? Quelle vision simplificatrice", s’est-elle indignée.

"François Fillon tient le discours d’Obama et Jean-François Copé tient le discours de Romney", a lâché Roselyne Bachelot. Maintenant chroniqueuse sur la chaîne privée D8, elle a exclu tout à la fois détenir toute fonction à la direction de l’UMP si M. Fillon était élu et quitter le parti si M. Copé l’emportait.

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