"Le plan de retraite par points, de toutes façons, tout le monde sera perdant et maintenant tout le monde le sait", a lancé le député des Bouches-du-Rhône sur France Inter.
Alors que Matignon a annoncé lundi que les partenaires sociaux seront reçus le 7 janvier par plusieurs membres du gouvernement sur les questions de pénibilité et de gestion de fin de carrière dans le cadre de la réforme des retraites, M. Mélenchon s’est refusé à donner une consigne aux syndicats de s’y rendre ou non.
"Je leur fais confiance et ils savent bien ce qu’il faut faire", a indiqué l’ancien ministre. "Ce n’est pas à moi de dire ce que doit être l’action syndicale, ou l’action des grévistes, elle appartient aux grévistes", a-t-il ajouté.
Mais, a-t-il encore fait valoir, "je dis au pouvoir, puisque de toute façon leur texte est prêt, tout ça est une comédie; je leur dis: +Faites bien attention, cessez de croire que les gens sont stupides, qu’ils ne sont pas capables de lire, de se renseigner, de se documenter".
Alors qu’on lui demandait si quelque chose était "négociable" dans le projet du gouvernement de réforme du système de retraite, Jean-Luc Mélenchon a répondu "non", "tant qu’on reste dans le système à points".
"Tout ça est quand même fondamentalement intrinsèquement mauvais, et donc il faut le le rejeter", a-t-il encore ajouté.