Durant ce mois particuliers du Ramadan dont les effets se ressentent sur le plan économique et social, certaines polémiques prennent une allure particulière. La religiosité de ce mois leur donne une ampleur et une résonance certaine.
Première polémique qui avait débuté avant ce mois et qui acquiert une tonalité particulière. C’est la réforme des structures représentant l’islam de France comme le conseil français du culte musulman. Cette réflexion prend de l’importance car elle se télescope avec une volonté du président français Emmanuel Macron de réformer ce chantier dans la cadre de sa lutte contre le radicalisme. Les nouvelles structures de l’islam de France doivent avoir pour mission de veiller à empêcher la diffusion d’un discours Islamique radical qui encourage la violence et les multiples ruptures la société. Les pistes de réflexions lancées par l’équipe Macron sur le financement et l’encadrement du culte musulman font grincer des dentiers avant même d’être développés sur la scène publique. Il y a pour certains un sentiment d’urgence à réformer cet islam de France sous peine de perdre pied et le contrôle d d’la situation. Ça sera un chantier sur lequel Emmanuel Macron sera attendu au tournant aussi bien par ses soutiens que par ses adversaires.
La seconde polémique qui a pris des couleurs saisonnières cette année est celle concernant l’arrivée des imams en provenance de pays musulmans étrangers venus en France prêcher la bonne parole. En théorie, ses imams viennent pendant cette période où il y a une forte demande de religiosité et de spiritualité pour combler un vide et apporter l’islam de la modération et du vivre ensemble. Mais le sujet n’a pas échappé à la polémique. Non seulement ce fait montre le manque cruel de l’islam de France de cadres au point de les importer mais ceux viennent modeler les consciences religieuses pendant ce mois viennent souvent de pays connus pour leur aversion à la tolérance et à la modération. Certaines voix ont pointé cette défaillance et alerté l’opinion sur les risques de telles dérives et leurs impacts des esprits à la marge en quête d’identité.
La troisième polémique a eu pour héroïne malheureuse une jeune étudiante, Mayriam Pougetoux, apparue sur un écran de télévision portant le voile. Une polémique aussi surréaliste qu’étrange a été dégoupillée. Les différents protagonistes formulent cette interrogation comment un syndicat étudiant UNEF, connu pour son substrat idéologique progressiste, gauchisant et anti-obscurantiste puisse être représenté par une icône cataloguée de la régression sociale et de la condition de la femme ? Des hommes et des femmes politiques se sont engouffrés dans cette polémique lui octroyant une dimension inédite. N’est-ce pas là la preuve pour certains que le mouvement sournois des frères musulmans est en train de réussir son entrisme au point d’infiltrer des organisations traditionnellement acquis à la gauche ?
La quatrième polémique a été lancée des suites d’une pétition signée par trois cent personnalités qui dénoncent ce qu’elles appellent « Le nouvel antisémitisme en France. Ce nouveau fléau serait la produit du radicalisme Islamique. Avec cette question implicite : qu’est ce qu’il y a dans la culture religieuse Islamique, dans le comportement de certains musulmans qui constituent une signe encourageant à l’antisémitisme et à la haine du juif.
La pétition parle d’épuration ethnique à bas bruit dans un silence médiatique et une impuissance générale. Dans cette pétition, on pouvait y lire cette argumentaire : « Dans notre histoire récente, onze Juifs viennent d’être assassinés – et certains torturés – parce que Juifs par des islamistes radicaux", écrivent-ils, en référence à l’assassinat d’Ilan Halimi en 2006, la tuerie dans une école juive de Toulouse en 2012, l’attaque de l’Hyper Cacher en 2015, la mort par défenestration à Paris de Sarah Halimi en 2017 et, récemment, le meurtre d’une octogénaire dans la capitale, Mireille Knoll (…) Les Français juifs ont 25 fois plus de risques d’être agressés que leurs concitoyens musulmans".