Pour Alger, Hervé Bourges est plus algérien que Rachid Arhab

Pour Alger, Hervé Bourges est plus algérien que Rachid Arhab
C’est officiel, Hervé Bourges ouvrira le séminaire sur l’audiovisuel algérien les 1er et 2 décembre prochain. Sa venue est confirmée et validée par le ministère de la Communication. Et pourtant Hervé Bourges, n’a pas été associé aux préparatifs de ce séminaire. C’était Rachid Arhab, qui est actuellement membre du CSA français qui avait été consulté sur le dossier de l’audiovisuel et qui a été approché sur la préparation des textes de juridiction du futur Conseil supérieur de l’audiovisuel algérien. Hervé Bourges qui venait de quitter la présidence de l’Union de la presse francophone, était un expert en audiovisuel à la retraite. Mais c’était sans connaître la fidélité le respect des responsables algériens, qui ont découvert, à travers son dernier documentaire, l’Algérie à l’épreuve du pouvoir, un homme fidèle à l’histoire de l’Algérie. C’est donc le documentaire sur la politique algérienne qui remis en selle Hervé Bourges pour le remettre sur les traces de l’Algérie. Rachid Arhab a beau être né en Algérie, il a beau avoir la nationalité algérienne, il ne connaît pas l’évolution, l’histoire et la politique algérienne. Sur ce point, Hervé Bourges est plus Algérien que Rachid Arhab. En 1962, Bachir Boumaâza, lui avait même donné un surnom arabe Sadek (Le juste). Hervé Bourges travaillait à l’époque dans le cabinet du ministre de la Justice, Edmond Michelet, et s’occupait précisément des prisonniers algériens détenus à Fresnes. Bachir Boumaâza qui était le représentant des détenus du FLN dans les prisons françaises était son principal interlocuteur. C’est notamment lui qui a convaincu Hervé Bourges de venir travailler en Algérie après l’indépendance. Il a commencé comme conseiller du ministre de la Jeunesse et des Sports de l’époque un certain… Abdelaziz Bouteflika, avant de rejoindre le palais présidentiel et bosser comme conseiller en communication de Ben Bella. Hervé Bourges était un pur produit des pieds rouges (les Français de gauche qui se sont déplacés en Algérie après l’indépendance pour l’aider à son développement). Il avait contribué avec son ancien ministre de la Justice, Edmond Michelet, à créer en 1963, sur la demande du général De Gaulle, l’Association France-Algérie. Ce dernier avait critiqué la dure répression menée par Maurice Papon contre le FLN et les Algériens de Paris. 50 ans après ces événements, Hervé Bourges et les rescapés de l’Association Algérie-France, reviennent à Alger pour aider le pays à construire son paysage audiovisuel.

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