"Je suis très clair. Au second tour de la présidentielle, il ne manquera pas une voix des écologistes pour faire battre Nicolas Sarkozy. Après c’est quelle forme de présidence on veut (…). J’ai entendu François Hollande dire avant sa désignation, ‘je veux une République équilibrée, contractualisée et décentralisée’. Je crois que s’il y a des petits amis à lui qui mettent du blanco sur des textes vus par la première secrétaire du PS et la secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, ce n’est pas un bon début", a ajouté Jean-Vincent Placé. "Ça peut même être le début de la fin. Et donc attention. Je le dis très fermement. Nous les écologistes, nous allons signer cet accord samedi si le Conseil national le vote et ensuite nous agirons pour le gouvernement de la France et parce que nous sommes extrêmement fiers de nos convictions", a-t-il prévenu.
"Je pense qu’aujourd’hui autour de François Hollande, il y a un entourage très très productiviste, très très pro-nucléaire", qui "commence à devenir extrêmement arrogant", a estimé jeudi sur Europe 1 Jean-Vincent Placé après l’accord pour 2012 conclu dans la douleur entre socialistes et écologistes, et alors que la cacophonie régnait mercredi après le retrait par la direction du PS d’un passage du texte sur le nucléaire.