« Muslim Ban » : Donald Trump dénonce une justice « politisée »
La cour d’appel de San Francisco doit rendre d’ici à la fin de la semaine un arrêt sur le décret migratoire voulu par le président et actuellement suspendu.
Le président américain a indiqué avoir écouté mardi soir les débats téléphoniques de l’audience judiciaire consacrée à son décret anti-immigration. La cour d’appel de San Francisco doit rendre d’ici à la fin de la semaine un arrêt très attendu sur cette mesure, la plus emblématique depuis le début de son mandat.
"Je n’en croyais pas mes oreilles"
Mercredi, face aux représentants du maintien de l’ordre, le nouveau président a assuré que les États-Unis étaient "en situation de risque" du fait de la suspension de son décret migratoire fermant temporairement l’entrée du pays aux citoyens de sept pays à majorité musulmane. Le nouveau maître de la Maison-Blanche a lu à la tribune un article de loi adopté il y a 65 ans disposant que le président américain est en droit de suspendre l’entrée d’une catégorie d’étrangers à chaque fois qu’il estime que cette arrivée « serait néfaste aux intérêts des États-Unis ».
"Un lycéen de niveau médiocre comprendrait cela, n’importe qui comprendrait cela", a insisté Donald Trump en sous-entendant que les juristes en désaccord avec son décret étaient de mauvaise foi. "Quand on lit quelque chose d’aussi clairement écrit et compréhensible par tout le monde et qu’ensuite des avocats… J’ai regardé (écouté, NDLR) hier soir avec stupéfaction et je n’en croyais pas mes oreille", a commenté Donald Trump au sujet de l’audience à la cour d’appel.