Romney a remporté ainsi les élections primaires organisées mardi dans les Etats du Connecticut, Rhode Island, Delaware et en Pennsylvanie, selon les projections des médias US, qui le donnaient également vainqueur dans la primaire de l’Etat de New York.
Intervenant devant ses supporters, l’ancien gouverneur du Massachussetts s’est attaqué directement au bilan économique du premier mandat du président Obama, affirmant qu’une "Amérique meilleure va débuter ce soir", en allusion claire à son statut de candidat républicain incontournable pour la présidentielle de novembre et à sa détermination à défaire Obama.
"Nous allons gagner le scrutin du 6 novembre", a-t-il encore lancé, affirmant que c’est bien l’économie qui fera la différence lors de cette élection.
Romney devra, toutefois, attendre la tenue de la Convention nationale républicaine (RNC) prévue fin août à Tampa (Floride, sud) afin d’être formellement investi par son parti.
Le retrait, début avril, de l’ultraconservateur Rick Santorum, son principal rival dans la course à l’investiture du GOP, a ouvert la voix à Romney pour se placer en tant que candidat républicain incontournable à la présidentielle.
Les deux autres candidats encore en lice, à savoir l’ancien président de la Chambre des représentants, Newt Gingrich, et l’élu du Texas, Ron Paul, devront de toute vraisemblance se retirer très prochainement de la course face à l’inévitabilité de la victoire de Romney, selon plusieurs observateurs de la scène politique US.