La mission de la Cédéao quitte Bissau sans parvenir à un accord avec les militaires

La mission de médiation de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui se trouvait en Guinée Bissau depuis dimanche dernier a quitté, mardi, la capitale Bissau sans parvenir à un accord avec le Commandement militaire, au pouvoir depuis le coup d’état du 12 avril.

La mission de la Cédéao, conduite par le président de sa Commission Désiré Ouédraogo, n’a pas réussi à parvenir à une entente avec ses interlocuteurs notamment au sujet de la libération des anciens dirigeants du pays arrêtés après le coup d’état et les modalités du retour à l’ordre constitutionnel.

Le président intérimaire Raimundo Pereira, l’ex-Premier ministre Carlos Gomes Junior ainsi que d’anciens membres du gouvernement et de l’ex-parti au pouvoir, le PAIGC, ont été arrêtés à la suit du coup d’état du 12 avril.

Les militaires ont toutefois demandé un délai de réflexion dans l’attente des résultats d’un forum de concertation, réunissant le Commandement militaire, des partis politiques, des représentants de la société civile et des autorités religieuses.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) vont se retrouver de nouveau en sommet, jeudi à Abidjan, à l’initiative du président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Cédéao. A l’ordre du jour de ce sommet extraordinaire, l’examen des derniers développements en Guinée Bissau et au Mali.

L’Union africaine (UA), qui a déjà suspendu la Guinée-Bissau à la suite du coup d’état, était également réunie à Addis Abeba pour discuter de la situation en Guinée-Bissau et au Mali.

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