Cette réunion d’experts devrait permettre la définition d’un ensemble d’instruments de coopération sur des questions propres aux groupes vulnérables de migrants, en particulier les victimes de la traite d’êtres humains, les mineurs non accompagnés et les femmes migrantes, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
Cette rencontre est rganisée sous les auspices des gouvernements marocain et espagnol et avec la collaboration du Centre International pour le Développement des Politiques Migratoires (ICMPD) et de la Fondation Internationale et d’Amérique Latine d’Administration et de Politiques Publiques (FIIAP), précise la même source.
Pendant trois jours, une soixantaine de délégués, représentant 27 pays africains et européens ainsi que 8 organisations internationales, dialogueront sur l’état des lieux des migrations de personnes vulnérables le long de la route migratoire ouest-africaine, les bonnes pratiques au sein des politiques et projets existants et les stratégies de protection les plus efficaces, en vue d’adresser des recommandations opérationnelles à la Conférence ministérielle de Dakar.
La première Conférence euro-africaine sur la migration et le développement, tenue à Rabat en juillet 2006, avait constitué une première de par l’importance de la participation (60 pays africains et européens), son approche globale liant la dimension migratoire à l’impératif de développement et sa vision d’ensemble basée sur le dialogue et la coopération entre les pays d’origine, de transit et de destination.
La seconde Conférence euro-africaine sur la migration et le développement s’est tenue à Paris en 2008 et a notamment adopté un programme de coopération triennal.