Manifestation marocaine à Athènes dédiée à la sauvegarde des tortues marines

Organisé au titre de la présidence marocaine de la COP 22, ce gala a été marqué par la présence d’environ 200 personnalités, dont des responsables politiques, des hommes d’affaires, des universitaires et des militants écologistes, lesquels ont assisté à un défilé de tenues traditionnelles marocaines, dans un cadre festif avec au menu une variété de plats typiquement marocains et des représentations musicales.

Dans une allocution de circonstance, l’ambassadeur du Maroc en Grèce, Samir Addahre a, d’emblée, souligné l’intérêt qu’accorde le Maroc aux questions environnementales, étant préoccupé tout particulièrement par la fragilité de l’écosystème en Méditerranée, appelant à redoubler d’efforts pour faire face aux défis écologiques dans la région avec des initiatives audacieuses comme celle de 1988 dédiée à la protection du bassin méditerranéen.

Il a aussi salué l’action de l’ONG Medasset depuis sa création en 1988 en faveur de la sauvegarde des tortues marines et de la diversité écologique, se félicitant de l’excellence de la coopération qui existe entre cette ONG et l’Université Abdelmalek Saâdi de Tétouan.

Tout en notant que l’organisation à Marrakech de la COP 22 est une reconnaissance mondiale des efforts déployés par le Maroc face aux changements climatiques, le diplomate marocain a exposé les grandes lignes de la stratégie nationale dans le domaine de l’environnement, citant, entre autres, l’engagement du Maroc de réduire à 42 pc d’ici à 2030 le volume des émissions à effet de serre ou encore le volet législatif et les réalisations sur le chemin de la transition énergétique.

Il a, à ce propos, évoqué l’inauguration l’année dernière par SM le Roi Mohammed VI de la centrale Noor I à Ouarzazate, le premier site d’un complexe solaire titanesque qui s’étend sur plus 3.000 hectares et qui est destiné à faire en sorte que 52 pc des besoins énergétiques du Royaume proviennent des énergies renouvelables à l’horizon 2030.

Pour sa part, la directrice de l’ONG Medasset, Georgia Trismpioti a tiré la sonnette d’alarme face aux risques de disparition auxquels sont exposées les tortues marines à cause de la pollution, indiquant que son organisation ne cesse d’alerter à ce sujet les décideurs et les institutions.

Elle a aussi salué les organisateurs de ce gala annuel qui permet de collecter des fonds et de mutualiser les efforts face aux défis écologiques dans le bassin méditerranéen.

Atlasinfo (avec MAP)