"Nous attendons un appui fondamentalement politique d’abord", mais aussi "un accompagnement en termes d’équipement et de formation", a déclaré à la presse le commandant de la force, le général malien Didier Dacko, à la fin de la visite des ambassadeurs.
"Nous avons prévu d’atteindre la capacité opérationnelle maximale dans quelques mois, en 2018, et au rythme où les choses vont, nous pensons que c’est atteignable", à condition d’obtenir les soutiens nécessaires, a ajouté le général Dacko.
Le G5 Sahel, formé de soldats du Mali, du Niger, du Tchad, du Burkina Faso et de la Mauritanie, doit lancer sa première opération à la fin du mois.
A l’initiative notamment de la France, qui préside en octobre le Conseil de sécurité, les ambassadeurs des 15 pays siégeant au Conseil ont entamé jeudi une tournée qui, après le Mali et la Mauritanie, devait s’achever dimanche avec une rencontre à Ouagadougou avec le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
La tournée des ambassadeurs porte également sur la constitution d’une force des pays du Sahel, dans laquelle la France voit un possible modèle de coopération entre troupes africaines et de l’ONU.
Une réunion ministérielle sur le soutien au G5 Sahel est prévue le 30 octobre à l’ONU, ainsi qu’une conférence des donateurs le 16 décembre à Bruxelles.
Dans un rapport remis le 16 octobre, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a recommandé une aide internationale accrue à cette force, dont le financement n’est pas encore garanti.