"Nous aimerions convaincre les groupes armés maliens de se joindre aux négociations, d’accepter un Mali uni et de négocier et de se dissocier des groupes terroristes et criminels", a déclaré Nkosazana Dlamini Zuma lors d’une déclaration commune avec François Hollande. Reçue à l’Elysée, la Sud-Africaine a dit que les préparatifs en vue d’une intervention militaire continueraient en parallèle des négociations. Le président français a de son côté souhaité que "le dialogue politique puisse être encore poursuivi le temps nécessaire afin que des groupes se détachent des terroristes".
L’UA a donné son aval mardi à un plan d’intervention au Mali pour chasser les rebelles islamistes du nord du pays. Dimanche, les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se sont engagés à envoyer 3.300 soldats au Mali. Les troupes pourront être déployées dès que l’Onu aura à son tour donné son feu vert au plan militaire mis au point par un groupe d’experts africains, européens et onusiens, réunis la semaine dernière à Bamako.