"Je n’oublie pas que je ne suis là qu’en tant que candidat, mais j’ai vu beaucoup de convergences avec la chancelière", a déclaré M. Macron aux journalistes après sa rencontre d’environ une heure à la chancellerie avec celle qui est considérée comme la dirigeante la plus puissante d’Europe.
L’ex-ministre de l’Economie du gouvernement socialiste de François Hollande, 39 ans, a dit avoir confié à la chancelière conservatrice son fort attachement au "couple franco-allemand", son souhait de lutter "contre les extrêmes", de renforcer "l’Europe de la défense", ainsi que sa volonté de "tenir les engagements" européens de la France et d’y entamer des réformes structurelles, un sujet qui a souvent divisé Paris et Berlin par le passé.
Mais il a aussi insisté sur la nécessité d’engager "une politique d’investissements européens", ce qui pourrait constituer un sujet conflictuel avec Mme Merkel.
Avec AFP