Libye: l’ONU appelle les autorités à coopérer avec la mission d’établissement des faits

L’ONU a appelé samedi les autorités libyennes à coopérer avec l’équipe d’établissement des faits qui doit enquêter sur les violations et crimes commis dans ce pays déchiré par des luttes fratricides depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

L’ONU a appelé samedi les autorités libyennes à coopérer avec l’équipe d’établissement des faits qui doit enquêter sur les violations et crimes commis dans ce pays déchiré par des luttes fratricides depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

La Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) « appelle les autorités libyennes compétentes à coopérer pleinement avec la Mission d’établissement des faits en Libye (FFML), une étape cruciale pour mettre fin à l’impunité et prévenir de nouvelles violations des droits de l’homme et exactions en Libye », selon un communiqué.

La mission s’est par ailleurs félicitée de la nomination par la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, de trois éminents experts indépendants de la Mission d’enquête sur la Libye (FFML): Mohamed Auajjar (Maroc), Tracy Robinson (Jamaïque) et Chaloka Beyani (Zambie et Royaume-Uni).

Le 19 août, Mme Bachelet avait nommé ces trois experts, estimant que « la détérioration de la situation sécuritaire en Libye et l’absence d’un système judiciaire opérationnel soulignent l’importance du travail d’une équipe d’experts indépendants pour documenter les violations et les abus des droits de l’homme », selon un communiqué diffusé sur le site de l’ONU.

Cette mission permettra de « lutter efficacement contre l’impunité généralisée des violations des droits de l’homme et des abus commis, et peut également servir de moyen de dissuasion pour prévenir de nouvelles violations et contribuer à la paix et à la stabilité dans le pays », a déclaré Mme Bachelet dans le communiqué.

Le 22 juin, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU avait adopté une résolution demandant l’envoi en Libye d’une « mission d’enquête » chargée de documenter les exactions qui y sont commises depuis 2016.

« Cette nomination intervient à un moment où les Libyens ont désespérément besoin de justice et de responsabilité », a souligné la Manul.

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, le pays pétrolier est en proie à des conflits et à des luttes d’influence où les violations des droits de l’Homme sont souvent passées sous silence.

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