Les musulmans ont été les premières victimes du terrorisme islamiste (François Hollande)

Le président François Hollande a souligné, jeudi, que es musulmans ont été les premières victimes du terrorisme islamiste, affirmant qu’ils « payent également leur tribut à la terreur ».

Dans un discours télévisé d’une heure sur "la démocratie face au terrorisme", le chef de l’Etat français a indiqué que les terroristes de Daesh se sont lancés dans "une folle entreprise d’asservissement" au nom de l’islam, notant qu’"avant de nous atteindre, ils s’en sont pris à leur propre religion, et que les musulmans ont été les victimes de ces islamistes.

Le chef de l’Etat français a rappelé dans ce discours que "chaque Français", quelles que soient les conditions d’obtention de la nationalité française, "est ici chez lui ou chez elle. La République ne distingue pas entre ses enfants"

"La laïcité, ce n’est pas une mystique, ce n’est pas une religion d’État contre les religions. C’est un ensemble de règles de droit qui organisent la vie dans la République. C’est un principe de neutralité qui s’impose à l’État mais aussi aux citoyens", a-t-il fait valoir.

Soulignant que l’islam peut admettre la laïcité, le président Hollande a relevé que l’immense majorité des musulmans établis en France "donne chaque jour la preuve en pratiquant leur religion sans nullement troubler l’ordre public". Il a également récusé toute "législation de circonstance, aussi inapplicable qu’inconstitutionnelle", dans une allusion au souhait d’une partie de la droite d’interdire législativement le burkini ou d’élargir l’interdiction du port du voile.

Le président français a rejeté en outre l’idée d’un "état d’exception" qui "suspendrait" l’état de droit pour lutter contre le terrorisme, dénonçant les "tours inquiétants" des propositions de la droite et de l’extrême droite. "Non, les principes constitutionnels ne sont pas des arguties juridiques", a-t-il insisté, dénonçant des "reniements" qui seraient "autant de renoncements, sans nullement assurer la protection des Français".

Affirmant qu’"au terme de la lutte, la démocratie triomphera", le président français a souligné que "la démocratie sera plus forte que la barbarie qui lui a déclaré la guerre, et que que le combat contre le terrorisme sera long, éprouvant et difficile.

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