"Nous allons fortement résister devant les tribunaux aux tentatives de saper certaines de nos lois environnementales fondamentales où des progrès ont été réalisés par des actions exécutives", a déclaré Trip Gabriel, président du groupe écologiste "Earth justice", qui représente d’autres organisations.
Lors de sa campagne électorale, le président élu Donald Trump avait promis d’annuler le Clean Power Plan, la réglementation la plus agressive jamais engagée par le gouvernement fédéral en matière de changement climatique, qui vise à réduire les émissions de CO2 liées à la production d’électricité de 32 pc d’ici 2030.
Selon des observateurs, le fait que les efforts du président Obama ont été presque entièrement basés sur les actions exécutives les rendent particulièrement vulnérables à l’annulation par la prochaine administration.
Ils relèvent, en outre, que puisque les tribunaux donnent traditionnellement aux agences fédérales une grande marge de manœuvre en ce qui concerne la façon dont elles réglementent et interprètent les lois du Congrès, les écologistes sont susceptibles de faire face à une bataille des plus pénibles.
Les écologistes estiment, cependant, que chaque changement de règlements nécessiterait une nouvelle procédure, ce qui permet de contester un tel changement devant les tribunaux.
Le nouveau président américain avait également promis de défaire d’autres volets de l’agenda environnemental de l’administration Obama, à savoir le règlement de l’Environmental Protection Agency (EPA) sur les eaux, les règlements de protection des cours d’eau mis en place par le département de l’Intérieur pour les mines de charbon et sa règlementation de la fracturation hydraulique (fracking).
Atlasinfo (avec MAP)