Selon un sondage Ifop-Fiducial pour le Journal du dimanche, Jean-Luc Mélenchon l’emporterait face à la présidente du Front national avec 55% des voix au second tour, le 17 juin.
"Je pense qu’il est tellement caricatural dans ses positions et tellement pas crédible dans ses solutions (…) ", a déclaré Marine Le Pen sur BFM-TV, avant de qualifier la candidature de son adversaire de "coup de publicité."
"Je me méfie des sondages faits sur Hénin-Beaumont. Il me semble qu’en 2007 j’étais à 14% (ndlr, avant le premier tour) et j’ai terminé à 24%. Vous verrez que vous aurez des surprises", a-t-elle prédit.
Priée de dire si elle démissionnerait de la présidence du mouvement d’extrême-droite en cas de défaite, Marine Le Pen a répondu:
"Je suis au devant de mes troupes, je vais au combat avec elles, parce que je suis leur chef. Et s’il y a des députés du rassemblement Bleu Marine (qui entrent à l’Assemblée) et que je n’y suis pas, je leur fais la plus totale confiance pour mener le combat que nous continuerons, nous, partout, à mener. Parce que les socialistes vont mettre à sac le pays."
Jean-Luc Mélenchon a déclaré vendredi, lors de son premier meeting pour les législatives dans le Pas-de-Calais, vouloir "opposer la fraternité et le partage" au "visage de la haine".
Il a annoncé qu’il organiserait le 3 juin "une marche pour la fraternité et contre l’austérité, la Marche Emilienne Mopty", en référence à une célèbre résistante du Pas-de-Calais.