Des remises en place qui ont donné le tourniquer au grand responsable des services algériens, au point qu’il a limogé le responsable de la sécurité intérieure pour incompétence et inefficacité dans la lutte anti-terroriste.De plus, et suite aux allégations polisariennes, selon lesquelles, l’enlèvement des trois travailleurs humanitaires dans les camps des séquestrés de Tindouf, en plein territoire algérien, serait l’œuvre des services français et marocains, Paris a répondu sèchement en les qualifiant d’irresponsables et sans fondement.
Comment des forces spéciales marocaines ou Françaises pourraient-elles pénétrer en territoire algérien, rentrer en toute quiétude dans les camps des séquestrés de Tindouf, hautement sécurisés par l’armée algérienne et le polisario et commettre son forfait ? C’est vrai, c’est la période de Noël, mais le Père Noël, c’est pour les enfants par pour les adultes.Ensuite, la décision du Congrès des Etats-Unis d’approuver le programme d’aide économique et financière en faveur du Maroc, incluant ses provinces sahariennes a mis KO ce groupe polisarien.
Face à toutes ces déconfitures, et bien avant, le polisario a adopté, avec bien entendu l’aval de ses parrains d’Alger, une autre ligne de conduite.La déstabilisation des pays sahélo-sahariens et l’implantation de cellules de soutien humain, logistique et financiers aux terroristes de l’AQMI et aux trafiquants en tout genre. Ce mode opératoire a été mis à exécution avec l’infiltration en décembre 2011 de miliciens armés du polisario au nord du Mali avec pour résultat le meurtre d’un personne et l’enlèvement de plusieurs autres qui ont été acheminés dans les camps de la honte de Tindouf.Second évènement, la tentative d’infiltration d’éléments du polisario en territoire malien aux fins de propagande. Ils ont été interceptés et refoulés. Les autorités maliennes les soupçonnant fortement d’avoir des connexions avec l’AQMI.
Autre élément à la décharge de groupuscule qu’est le polisario, est qu’en début décembre, les forces de l’ordre mauritaniennes ont appréhendé, à Nouadhibou, deux suspects sahraouis qui répondent au nom de Maminna Alaaguir Ahmed Baba et Aghdafna Ould Hamoudy Ould Ahmed Baba, fils du représentant du Polisario dans la province espagnole de Cantabria., et ce, pour participation à l’enlèvement des trois travailleurs humanitaires dans les camps de Tindouf Les résultats des interrogatoires de ces terroristes sont éloquents. En effet, l’opération a bénéficié de la complicité de tout le commandement du polisario. Ce qui explique que le chef des services algériens s’est démené comme un beau diable pour obtenir l’extradition en Algérie des mis en causes.Aussi, assurées que le polisario est totalement impliqué dans le trafic international de drogue, la criminalité internationale et constitue une ramification incontestable de l’AQMI en Algérie et dans la région sahélo-saharienne, les autorités maliennes, mais aussi mauritaniennes, ont décidé de mettre le holà et de ne plus apporter un quelconque soutien à ce groupuscule En effet, Bamako détiendrais des preuves attestant que le polisario serait sur le point de monter une logistique opérationnelle en proposant ses propres véhicules de transport pour l’acheminement et surtout le dédouanement privé des convois de drogue (haschisch vers le sud et le Sahel et cocaïne vers le nord et l’Europe). Plusieurs membres du Polisario, dont des officiers en uniforme, ont, d’ailleurs, été arrêtés récemment au Mali pour leur implication dans un trafic de plus d’une tonne de drogue. Par ailleurs, les services maliens avaient alerté la communauté internationale quant au rôle joué par le polisario dans la livraison d’armes à l’AQMI provenant des stocks libyens et de son rôle dans le recrutement de ressortissants maliens, nigériens ,algériens et mauritaniens pour renforcer ses effectifs.
En conclusion, il est très simple d’affirmer qu’au début de la décennie 70, le terrorisme était inexistant dans cette partie du monde. Avec la création de toute pièce du polisario par l’Algérie de Boumediene et de la Libye de Kadhafi cette région du continent africain s’est embrasée inutilement. Le Mali et la Mauritanie vient de le comprendre et en ont tiré les conséquences intelligentes, le Niger l’avait déjà fait. Il ne reste plus qu’à l’Algérie de prendre les bonnes décisions qui s’imposent d’elles mêmes afin que les pays et les peuples du Maghreb eu Sahel vivent en paix et en sécurité. Dans le cas contraire, elle sera, et restera, au ban de la communauté internationale.