"C’est une plante vivace qui se reproduit végétativement, pousse très vite et arrive à capter l’eau atmosphérique", explique au quotidien Karim Anegay, Directeur du programme national Cactus, relevant de l’Agence du Sud.
"La plante apparaît comme un des piliers potentiels de développement d’une agriculture solidaire, compétitive et à valeur ajoutée permettant, au travers de coopératives féminines, de lutter contre la pauvreté", affirme le journal.
La Croix se fait, ainsi, l’écho d’une visite à une coopérative de transformation des produits issus des cactus et à une unité pour ôter les épines et conditionner les fruits frais à Guelmim, organisée en marge du Congrès international du cactus, initié sous l’égide de la FAO qui se tient toute la semaine à Agadir.
Selon Abderrachid Boutouba, chargé à l’Agence Sud du développement du cactus dans la région de Guelmim, cité par le quotidien, le cactus "se mange, mais on peut aussi en faire de la confiture ou du nectar après en avoir extrait les graines. Celles-ci servent à produire une huile très réputée en cosmétique".
"A cela s’ajoutent les nouvelles productions. Une fois les épines ôtées, les raquettes (ou feuilles) peuvent être découpées en filets qui se mangent cuits en salade", a-t-il ajouté, précisant qu’"un brevet a été déposé pour en extraire une protéine aux vertus amincissantes et anti cholestérol".
"Enfin, poursuit M. Boutouba, tout ce qui reste de la plante peut être utilisé comme ingrédient pour aliment du bétail. Cette nouvelle technique fourragère, mise au point avec des chercheurs agronomes, permet d’alimenter les animaux toute l’année".
Au vu de toutes ces vertus, "un hectare de cactus y est alors bien plus profitable qu’un hectare de céréales", conclut, de son côté, Karim Anegay.
Avec agence