Le dialogue inter-libyen reprend lundi au Maroc (Manul)
Les pourparlers politiques inter-libyens visant à trouver une solution au conflit en Libye reprendront, lundi à Skhirat, près de Rabat, sous les auspices de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (Manul), apprend-on vendredi auprès de la mission onusienne.
Elle a également salué les efforts des parties qui ont présenté leurs observations sur le projet d’accord politique au cours des derniers jours, se félicitant de la récente décision du Congrès national général (GNC) à Tripoli de participer au prochain round de ces discussions.
Lors de ce nouveau round, les parties au conflit plancheront sur un nouveau projet d’accord politique sur la base des dernières observations faites par chacune des parties, a précisé la Manul, appelant toutes les parties en Libye à assumer leur responsabilité historique en vue de préserver l’intérêt national suprême de la Libye.
Selon la mission onusienne, »il ne peut y avoir de solution militaire au conflit en Libye et en dehors du cadre politique".
La Manul a indiqué avoir reçu des milliers de courriers de Libyens préoccupés par la détérioration de la situation dans leur pays demandant la reprise urgente des pourparlers et exprimant l’espoir que les acteurs politiques libyennes puissent saisir cette occasion pour accélérer le processus de dialogue en vue de conclure le plus tôt possible un accord politique pour mettre fin au conflit en Libye.
La ville de Skhirat avait abrité plusieurs rounds des pourparlers politiques inter-libyennes visant à trouver une issue politique au conflit.
Ces discussions se sont déroulées sous les auspices du représentant spécial du secrétaire général pour l’ONU, Bernardino Leon, avec la participation des principales parties, notamment les deux parlements rivaux dits parlement de Tripoli et parlement de Tobrouk, et en présence de plusieurs ambassadeurs européens.
Parmi les principaux points à l’ordre du jour de ces pourparlers figuraient notamment l’instauration d’un cessez-le-feu, le rétablissement de la sécurité, le désarmement des groupes armés et la formation d’un gouvernement d’union nationale.