Le 2è Festival « Jazz sous l’Arganier » d’Essaouira se clôture avec un concert et une fusion qui célèbrent l’Afrique et le jazz africain

Le 2è Festival « Jazz sous l’Arganier » d’Essaouira a pris fin jeudi soir, avec un concert et une fusion qui célèbrent l’Afrique et les jazzmen africains.

Après l’Orient, l’Amérique latine, le Maroc, le Maghreb, c’est toute l’Afrique, berceau de l’humanité, à laquelle cette soirée de clôture a rendu hommage.

En première partie de cette soirée, le chanteur et maitre incontesté du Djembé, le burkinabé Adama Dramé, qui fête cette année ses 50 ans de carrière et qui était accompagné de son acolyte et grand pianiste français, François Raulin, a invité le public autour d’un programme agréable et festif dans le cadre très convivial du centre culturel Dar Souiri.

Très colorée et métissée, cette soirée a transporté les mélomanes au cœur des sonorités riches et variées venant du piano et du Djembé.

En deuxième partie de la soirée, la figure emblématique de la scène de la musique marocaine, Majid Bekkas, est venue célébrer en fusion, avec le duo François Raulin et Adama Dramé, un jazz aux couleurs des rythmes de l’Afrique.

Le musicien marocain a présenté lors de cette soirée de clôture son projet à l’audacieuse configuration : "Back to the Roots Project", projet regroupant des cultures musicales différentes mais dont les racines plongent profondément dans le continent africain.

Les sonorités du guembri gnaoui se sont confrontées harmonieusement avec celles du balafon malien d’Aly Keita, du drum béninois de Joseph Bessam Kouassi, de la batterie ivoirienne de Yakou Daniel N’ Guessan, du sax et flûtes belges de Manuel Hermia.

Une véritable fusion dirigée de main de maitre par le prodigieux Majid Bekkas.

Dans une déclaration à la MAP, Tarik Othmani, président de l’Association Essaouira Mogador, initiatrice de ce festival, a souligné que cette 2ème édition célèbre le prochain retour du Maroc au sein de l’Union africaine (UA) et rend hommage à l’Afrique, puisque près de 60 pc des groupes participants sont africains.

Et de relever que cette édition a su tenir toutes ses promesses étant donné que les concerts se sont joués devant des salles archicombles, et devant des spectateurs, en majorité des touristes mais aussi des Marocains fans de ce genre musical, qui se sont déplacés de toutes les régions du Maroc.

M. Tarik Othmani a émis le souhait que l’édition prochaine se joue dans une scène plus grande pour être en mesure d’accueillir plus de mélomanes du jazz.

Organisée du 27 au 29 décembre, sous le thème "Le Jazz au cœur de l’Afrique", cette deuxième édition a accueilli l’Afrique dans toute sa diversité, mais surtout dans la richesse de son jazz.

Pour ses deux ans, le festival a ouvert ses bras à l’Afrique dans toute sa splendeur en 3 jours et 6 concerts. Après une première édition 2015 réussie, le festival "Jazz sous l’arganier" est revenu pour une édition qui puise sa force dans la forme tout en s’ouvrant au monde.

Les jazzmen viennent des trois continents et de plusieurs pays dont le Maroc, le Burkina Faso, le Mali, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Cuba, la France et la Belgique.

Atlasinfo avec MAP

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