M. Fabius, qui arrivait du Cameroun, s’est exprimé devant la communauté française avant de s’entretenir avec le président nigérian Goodluck Jonathan plus tard dans l’après-midi.
Evoquant les huit otages français retenus au Nigeria –l’ingénieur enlevé en décembre à Kastina (Nord Est) et la famille enlevée au Cameroun voisin en février– il a estimé que c’était "un traumatisme pour tout le monde" et notamment pour les Français du Nigeria à qui il est venu apporter son soutien.
Interrogé par des journalistes sur le sort des otages, le chef de la diplomatie française a répété plusieurs fois une formule déjà employée à Yaoundé. Il a dit agir avec "détermination et discrétion" sans donner plus de détails.