Depuis l’invasion de l’Ukraine, l’action des forces militaires et/ou des services de renseignement en Russie (…) « est associée à un risque considérable d’attaque informatique », selon un communiqué de l’office allemand en charge des questions de cybersécurité.
« Un fabricant informatique russe peut lui-même mener des opérations offensives, être contraint d’attaquer des systèmes cibles contre sa volonté, ou être lui-même victime d’une cyberattaque à son insu, espionné ou utilisé comme outil pour lancer des attaques contre ses propres clients », a précisé le BSI, ajoutant que les particuliers utilisant le logiciel antivirus Kaspersky pourraient aussi être vulnérables.
Début mars, les autorités françaises ont émis un avertissement similaire au même titre que les États-Unis qui avaient interdit aux agences gouvernementales d’utiliser les logiciels Kaspersky dès 2017.
Le groupe russe, l’un des grands éditeurs de logiciels au monde équipant plusieurs millions d’ordinateurs, réfute les accusations de collaboration avec le Kremlin.