Le projet de résolution reprend le plan annoncé le 22 janvier par la Ligue arabe, qui vise à "faciliter une transition politique conduisant à un système politique démocratique, multipartite".
Le texte présenté devant le Conseil de sécurité condamne "les violations étendues et flagrantes des droits de l’homme et liberté fondamentales par les autorités syriennes". Il demande au gouvernement syrien de mettre "immédiatement" un terme à toutes les attaques contre la population et aux atteintes aux droits de l’homme.
La Russie, un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité disposant du droit de véto, a déclaré s’opposer à ce texte. Moscou a fait savoir quelles étaient ses "lignes rouges", a expliqué l’ambassadeur russe Vitali Tchourkine, citant toute indication de sanctions et l’imposition d’un embargo sur les armes. "Nous devons nos concentrer sur le dialogue politique", a-t-il déclaré.