Elle a dit avoir refusé la compensation pour préjudice moral que lui a proposée le ministère de la Défense, où elle a été reçue vendredi. Selon elle, le président Nicolas Sarkozy avait promis de prendre en charge les dépenses liées à l’inhumation de son fils au Maroc. "Mais pratiquement rien n’a été fait, si ce n’est le paiement d’un billet d’avion pour les intimes. Sur place, c’est le roi du Maroc qui a tout pris en charge".
Latifa Ibn Ziaten s’étonne également du refus du versement du capital-décès de son fils. "Le ministère a dit que nos revenus étaient trop importants, bien qu’ils soient modestes, pour que nous y ayons droit." Selon elle, l’Etat s’en tient à des "considérations comptables" alors que son fils a servi la France.