Après le départ de ses dernières "forces combattantes" à la fin de l’année, deux ans avant le délai prévu (fin 2014) par la force de l’Otan (Isaf), la France ne comptera plus que 1.500 soldats dans le pays: des formateurs et logisticiens essentiellement basés à Kaboul.
En se repliant sur la capitale, l’armée française revient à une configuration proche de celle existant avant 2007, avant que le président de l’époque Nicolas Sarkozy ne décide d’accroître la présence militaire pour, à la demande des Américains qui dirigent l’Isaf, aller davantage au contact des insurgés en Kapisa et dans le district voisin de Surobi, au nord-est de Kaboul.