Selon lui, les dirigeants finlandais ont ainsi préparé des "plans pratiques pour faire face à toute éventualité". "Il y a un consensus sur le fait qu’un éclatement de la zone euro coûterait plus cher à court ou moyen terme que de continuer à gérer la crise. Mais un éclatement ne signifierait pas la fin de l’Union européenne, cela pourrait au contraire permettre à l’UE de mieux fonctionner", poursuit M. Tuomioja. La Finlande est le dernier pays de la zone euro à avoir la meilleure note d’endettement possible ("AAA") avec une perspective stable chez les trois grandes agences de notation internationales.
Concernant la situation de la Grèce, "il appartient aux Grecs de décider s’ils veulent rester dans l’euro", a encore commenté le ministre finlandais.