L’USFP et le PPS au meeting du FFS à Alger: pour un Maghreb démocratique, uni et résolument tourné vers l’avenir

L’Union socialiste des Forces populaire (USFP) et le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) ont réitéré à Alger leur attachement à un Maghreb démocratique, fort, uni et résolument tourné vers un avenir meilleur « loin de tout problème artificiel et calcul étroit ».

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Les invités au meeting du parti algérien le Front des Forces Socialistes (FFS), organisé vendredi dans une salle de la capitale algérienne, ont également appelé à résoudre les malentendus et leur trouver des solutions plus adéquates pour que ce grand Maghreb puisse voir le jour.

"Notre avenir en tant que peuple est dans la démocratie et chaque pays opte pour sa manière de réforme et du développement de son système politique", souligne M. Abdelhamid Jmahri, membre du bureau politique de l’USFP. "Cet avenir commun ne peut se faire que dans le cadre du respect de l’unité nationale et loin de tout problème artificiel et tout calcul étroit qui entravent la volonté des peules", a relevé M. Jmahri. "Avec la promotion de la démocratie, le Maghreb n’aura qu’à gagner", a encore souligné le membre du bureau politique de l’USFP, se déclarant convaincu que "les pays qui avancent sur la voie de la démocratie et des institutions peuvent garantir leur stabilité".

M. Jmahri a d’autre part relevé le rapprochement entre les forces socialistes et les forces démocratiques dans les pays du Maghreb eu égard à leur histoire et aux valeurs des libertés qu’elles partagent, plaidant dans ce sens pour un groupement régional apte à négocier avec la rive nord de la Méditerranée.

De son côté, Mustapha Labrimi, chargé des relations extérieures au PPS, a souligné la nécessité pour les pays du Maghreb "de dépasser les malentendus" et les résoudre pour que "ce grand Maghreb puisse voir le jour". M. Labrimi a dans ce sens émis l’espoir de voir "nos Etats dépasser ces malentendus et que l’on puisse ne pas les gérer à des fins de domination interne pour susciter des problèmes de frontières ou empêcher un pays voisin d’asseoir sa souveraineté sur son territoire". "Il faut les résoudre et leur trouver des solutions adéquates pour que nous puissions établir les conditions les meilleures pour que ce grand Maghreb puisse voir le jour et être véritablement la rive sud de la Méditerranée en tant qu’espace de paix, de stabilité, de développement et de prospérité pour l’ensemble des sociétés", a-t-il souligné. M. Labrimi a d’autre part insisté pour que les peuples du Maghreb aient "le droit à la liberté et à la démocratie", notant que la présence de son parti à ce meeting est un acte "de solidarité et de militantisme".

Revenant sur les changements qui se sont opérés dans certains pays arabes, M. Labrimi a notamment relevé que "chaque pays a des spécificités et chaque société à ses propres contraintes et aussi ses atouts", faisant remarquer que "la démocratie n’est pas un prêt-à-porter". "Il faut être aussi réaliste", a-t-il dit. "La démocratie est un combat quotidien qui est déterminé par des rapports de forces, donc il ne s’agit pas de faire de l’émeute un évènement de changement de la société. Il faut organiser le combat", a-t-il souligné.

Lors de ce meeting, auquel ont pris part également des partis tunisiens, le premier secrétaire du FFS Karim Tabbou a appelé à la levée de "tous les obstacles à la libre organisation et la libre expression des Algériens" et à la levée "du dispositif répressif des libertés publiques, politiques, associatives et administratives" en Algérie.

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