L’exposition de l’artiste-photographe mexicain Andrés Ordonez s’invite à Rabat du 1er au 30 octobre
Une exposition de photographies de l’artiste-photographe et diplomate mexicain Andrés Ordonez, retraçant son passage à travers plusieurs pays, dont le Maroc, a été inaugurée, jeudi soir, à l’Institut Cervantès de Rabat.
A travers cette collection de 31 photographies, les immeubles, les rues, les tableaux et les places constituent la toile de fond du discours des personnages avançant insaisissables à l’œil et s’effaçant dans le temps. L’artiste concentre son mouvement dans la fluidité métaphorique, lui permettant ainsi d’appréhender ces instants qui vibrent au cœur des contextes quotidiens.
En véritable chasseur de mouvement qu’il immortalise par le cliquetis de son appareil photo, Ordonez se déplace à travers les quatre continents pour offrir des instants fugaces volés au temps qu’il éternise avec son savoir-faire, cherchant à installer le visiteur dans l’ambiance magique des lieux immortalisés par et dans ses photos.
Dans une déclaration à la MAP, Andrés Ordonez, ambassadeur du Mexique au Maroc, a indiqué que cet ensemble de photographies, organisé en deux modules, féminin et masculin, "reflète l’intimité des regards des personnes" et "exprime la fluidité de l’instant, de la réalité et de la vie".
Présentée récemment à l’Institut culturel du Mexique à Paris, cette exposition s’inscrit dans le cadre de collaboration avec l’Institut Cervantès pour la promotion de la culture hispano-américaine dans le monde, a-t-il confié, exprimant sa joie de pouvoir la présenter à Rabat, laquelle manifestation constitue "un élément pour connaitre davantage les deux pays, peuples et cultures".
Le diplomate mexicain a, dans ce sens, souligné que "les cultures marocaine et mexicaine sont liées depuis le 16ème siècle", ajoutant que "le Mexique a une identité maghrébine, à savoir l’héritage de l’Andalousie".
Pour sa part, le directeur de l’Institut Cervantès de Rabat, Javier Galvan Guijo, a fait savoir que l’organisation de cette exposition procède de "valoriser et consolider les relations unissant le Maroc et l’Amérique latine ou les pays hispanophones", soulignant que l’Espagne joue, dans ce sens, "un rôle médiateur en raison de sa relation étroite avec les deux parties".
Andrés Ordonez met en avant à cette occasion son côté artistique. Cette exposition constitue pou lui un témoignage de son pèlerinage permanent en tant que diplomate et le parcours réalisé grâce à ses missions en France, en Chine, au Brésil, Turquie et Maroc.