L’exportation de pétrole libyen à l’arrêt

Alors que les violences continuent, l’ensemble des terminaux pétroliers du pays étaient bloqués mercredi. Sur les marchés, les prix du pétrole ont poursuivi leur envolée, répercutant les craintes sur la production libyenne.

La Libye, qui exporte 80 % de son or noir vers l’Europe, détient les plus grosses réserves de pétrole d’Afrique et est l’un des quatre principaux producteurs du continent. De nombreux producteurs, dont l’espagnol Repsol, le français Total et l’allemand Wintershall ont annoncé avoir suspendu leur production. De son côté, le groupe italien ENI a coupé le seul gazoduc reliant la Libye à l’Italie et à l’Europe. Le ministre du développement économique italien a cependant assuré, mercredi, que l’approvisionnement de la péninsule en gaz et en pétrole n’était pas en danger, précisant que les importations de gaz libyen "ont déjà été remplacées par une augmentation des importations d’autres pays et un recours plus important aux stockages".

L’Arabie saoudite, de loin le plus gros producteur de l’OPEP, a affirmé être prête "à réagir immédiatement" pour pallier toute carence qui surviendrait du fait des mouvements de révolte en Libye. Mais, "en l’absence d’information sur l’ampleur et la durée des perturbations (des approvisionnements), l’OPEP ne peut pas juger de manière exacte combien de brut produire en plus", ont observé des analystes de JPMorgan.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite