Immigration: Arno Klarsfeld propose d’ériger un mur de 130 km entre la Grèce et la Turquie

Immigration: Arno Klarsfeld propose d’ériger un mur de 130 km entre la Grèce et la Turquie
Celui que Nicolas Sarkozy a nommé le 12 septembre dernier, président de l’Office français de l’immigration et de l’intégration a eu, lundi, une idée "originale" pour contrer l’immigration illégale en Europe.

Invité de BFM TV, Arno Klarsfeld a proposé d’ériger un mur de 130 km entre la Grèce et la Turquie, sur le modèle de celui entre les Etats-Unis et le Mexique. Une manière de rebondir après la récente annonce de Nicolas Sarkozy à Villepinte. Le président-candidat a menacé dimanche, s’il était élu au mois de mai, de sortir la France des accords de Schengen sur la libre-circulation des personnes dans l’UE afin de pallier une immigration clandestine, selon lui, mal contrôlée par certains pays européens.

“Du bon sens“
Mettant en exergue “une Europe prospère“ face au “reste du monde qui a les guerres, qui souffre, qui a des privations, etc.“, l’avocat a expliqué l’importance de bloquer l’entrée de l’Europe aux immigrants. “Il faut que les gens ne puissent pas passer, il faut pouvoir décider de qui rentre“, a-t-il asséné.

“Entre les Etats-Unis et le Mexique, il y a une grande barrière sur toute l’étendue du territoire, avec des patrouilles qui patrouillent sans cesse“, s’est justifié Arno Klarsfeld, devant l’historien spécialiste de l’immigration Patrick Weil. “C’est ce qu’il faut faire aux frontières européennes, c’est-à-dire en Grèce“, a-t-il ajouté.

Pour Arno Klarsfeld, il s’agit de "bon sens". "S’il y a un espace qui est libre et s’il y a une porte entrebâillée, il est nécessaire qu’elle soit refermée et que les citoyens européens qui ont quand même depuis des générations bâti l’Europe (et qui) aujourd’hui ont la paix, les régimes sociaux, une Europe apaisée et relativement prospère, décident de qui vient sur son territoire".

Des barbelés contre un 2nd tour Le Pen-Mélenchon en 2017

Interrogé afin de donner des précisions quant à la construction dudit mur, Arno Klarsfeld a aussitôt répondu : "un mur c’est fait avec des fils, des barbelés, un mur quoi, comme à Rome, il y avait un mur. La paix a duré quatre siècles", en référence au mur qui marquait les limites de l’Empire contre les barbares venus du Nord.

L’avocat a argumenté que de cette mesure dépendait l’avenir de la France. En effet, celui-ci n’a pas hésité à ajouter "sinon dans cinq ans, au deuxième tour, ça ne sera pas Sarkozy-Hollande, mais Le Pen-Mélenchon".

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