Il « n’est pas acquis » qu’on puisse sauver Notre-Dame déclare Nuñez

Le sauvetage de Notre-Dame, en proie à un violent incendie depuis près de 19H00 lundi, "n’est pas acquis" malgré la mobilisation de quelque 400 pompiers, a indiqué sur place le secrétaire d’Etat à l’Intérieur.

"Au moment où on se parle (21h40, ndlr) l’incendie n’est pas circonscrit", a déclaré Laurent Nuñez. "Les sapeurs-pompiers attaquent cet incendie avec 18 lances à incendie, depuis l’extérieur mais aussi depuis l’intérieur, pour tenter de sauver cet édifice, ce qui à l’heure actuelle n’est pas acquis".

Un violent incendie, dont les origines sont encore inconnues, s’est déclaré peu avant 19H00 dans la mythique cathédrale parisienne, dont la flèche s’est effondrée.

"Le feu intéresse les deux-tiers de la toiture, qui s’est effondrée, ainsi que la flèche. Actuellement la manoeuvre vise à préserver l’arrière de la cathédrale, où sont situées les oeuvres les plus précieuses, que nous sommes en train d’évacuer. Les oeuvres les plus précieuses ont été mises à l’abri", a déclaré le général Jean-Claude Gallet, commandant de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, également présent sur place.

"La seconde manoeuvre concerne le beffroi nord, avec le risque d’effondrement des bourdons (cloches à son grave ndlr). Si les bourdons s’effondrent c’est l’effondrement de cette tour", a-t-il ajouté.

"On n’est pas sûr de pouvoir enrayer la propagation au beffroi nord. Si celui-ci s’effondre, je vous laisse imaginer l’ampleur des dégâts", a-t-il poursuivi.

Par la porte principale, dans la nef plongée dans l’ombre, on voyait des braises rougeoyantes chuter au sol. Les pompiers ont envoyé des drones survoler le monument et un robot est entré à l’intérieur, a constaté un journaliste de l’AFP.

Le parvis était vide, bouclé par des camions de pompiers tout autour. Une grand échelle a été dressée devant la rosace, selon la même source.

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